Lorsqu’il s’agit d’une assurance auto, le calcul de la prime est un point qui attire l’attention des assurés. Le montant des primes correspond au coût du risque à assurer, les frais de fonctionnement et les taxes éventuelles. En général, le calcul est basé sur certains critères : le profil de l’assuré, l’objet assuré, la localisation géographique, le risque couvert et la franchise.
Les modes de calcul des primes d’une assurance auto
Les compagnies d’assurance prennent en compte différents critères spécifiques pour calculer les primes d’une assurance auto. Il y a tout d’abord les caractéristiques du véhicule et son usage. A cela s’ajoutent d’autres paramètres comme le lieu d’habitation et l’endroit où l’assuré stationne son véhicule. Le niveau de garanties souhaité influence également le montant de la prime d’assurance. A cet effet, les assurés choisissent généralement un niveau de couverture élevé pour une voiture récente ou neuve. Une assurance tous risques apporte une couverture optimale en toutes circonstances. En revanche, l’assurance au tiers est souscrite pour les véhicules anciens. Il est possible d’adjoindre au contrat quelques garanties intéressantes qui couvrent le vol, le bris de glace ou encore l’incendie. Et enfin, l’assureur évalue les données relatives au conducteur :
- Le profil de conducteur
- L’âge
- La date d’obtention du permis
- Le bonus-malus
- Les antécédents d’assurance
- Le kilométrage parcouru chaque année
Clause de révision des cotisations
Une prime assurance auto est susceptible d’évoluer aussi bien à la hausse qu’à la baisse même s’il faut reconnaître que ce dernier cas est plus rare. Il convient donc de toujours vérifier au moment de la souscription que le contrat comporte une clause de révision des cotisations. Cette clause donne à l’assureur le droit de réviser son tarif et la prime que l’assuré devra régler. A noter que la plupart des contrats comportent ce type de clause. Scruter l’ensemble des conditions générales est logiquement nécessaire pour éviter les mauvaises surprises.
Le problème concerne surtout la hausse de la prime, la baisse du tarif est toujours acceptée par les assurés. Néanmoins, les assurés sont en plein droit d’accepter ou de refuser le contrat en cours en cas de majoration de leur cotisation. En effet, ils peuvent résilier l’assurance si les nouvelles conditions ne leur sont plus profitables qu’auparavant. A cet effet, ils disposent d’un délai de quinze jours ou un mois à partir de la date de la décision de l’assureur, selon le contrat, pour résilier l’assurance. Il leur faudra informer l’assureur par lettre recommandée avec accusé de réception.
Conditions particulières de résiliation
Certains assureurs peuvent appliquer des conditions particulières sur le seuil d’augmentation minimum et la possibilité d’utiliser le délai légal de résiliation. Ainsi, les contrats peuvent aussi bien ne comporter pas de clause de révision. L’assureur n’est donc pas en mesure d’augmenter le montant de la prime sans l’accord de ses assurés.
En cas de responsabilité totale ou partielle de l’assuré dans un accident de la route, l’acceptation de l’application d’un « malus » est obligatoire pour l’assuré. Cela entraîne évidemment une hausse de la prime, compte tenu du niveau de risque plus élevé. A chaque changement de situation, il est judicieux de consulter un comparateur en ligne d’assurance auto pour trouver une offre adaptée au meilleur tarif.