Une vitre brisée est un sinistre que les conducteurs de voiture rencontrent souvent suite à un accident ou même à cause des projections de cailloux et des actes de vandalisme. Quelles que soient les causes, l’assurance ne couvre pas une vitre brisée que si l’assuré a pris la peine de souscrire une garantie « bris de glace ». Cette garantie est souvent délaissée par les assurés dans leurs contrats d’assurance alors qu’elle s’avère très importante étant qu’on n’est jamais à l’abri d’un accident ou encore d’un acte de vandalisme. La garantie « bris de glace » peut être incluse séparément dans tous les contrats d’assurance ou automatiquement si l’assuré a souscrit une assurance « tous risques ». Que ce soit une assurance auto classique ou une assurance auto résiliation, nombreux sont les assureurs qui proposent cette garantie dite « optionnelle » dans le contrat, à l’instar des garanties vol et incendie, catastrophes naturelles, attentat ou encore protection juridique. Elle n’est donc pas obligatoire, mais sa souscription est fortement recommandée surtout lorsque la voiture ne dort pas dans un garage ou un parking sécurisé. La garantie bris de glace apporte donc une couverture sur les dommages causés sur les éléments vitrés du véhicule de l’assuré. Selon le contrat, les éléments vitrés couverts par cette garantie peuvent varier. Mais en général, la garantie bris de glace prend en charge le dédommagement du pare-brise, des vitres latérales, de la lunette arrière et des rétroviseurs. La garantie bris de glace peut aussi portée sur le toit ouvrant, les phares et les feux arrière si elle est fixée dans les conditions générales. Cette garantie peut aussi comporter une franchise dont le montant reste variable selon les contrats d’assurance auto souscrits. La franchise se traduit par la partie des frais de réparations qui restera à la charge de l’assuré. Plus la franchise est basse, plus le montant du remboursement de l’assurance sera élevé. Et inversement, une franchise élevée diminue la part de l’assureur sur le remboursement des éléments vitrés du véhicule qui sont abîmés ou cassés, la part de l’assuré dans la réparation des dommages est donc plus élevée. A noter que l’assuré est tenu de préciser clairement le montant de la franchise dans les termes du contrat.
Le processus de réparation du véhicule
Comme indiqué dans l’article L. 113-2-4 du Code des assurances, l’assuré dispose de 5 jours ouvrés pour déclarer le sinistre auprès de son assureur et faire jouer la garantie « bris de glace ». L’assureur exige généralement l’exclusivité du sinistre, c’est-à -dire qu’aucun autre dégât ne doit être perçu sur le véhicule, pour indemniser le sinistre. Rappelons qu’une vitre cassée accompagnée d’une perte d’autoradio est classée de vol. Deux options sont possibles dans le processus d’indemnisation. La première option est la réparation du dommage par l’assuré sous l’accord de son assureur. L’assuré répare son véhicule auprès d’un réparateur de son choix et envoie ensuite la facture originale à l’assurance pour obtenir un remboursement après déduction du montant de la franchise le cas échéant. La seconde option, la plus courante, est la réparation des vitres par une entreprise partenaire de l’assureur. Les prestations sont réglées directement par l’assureur tandis que la franchise reste à la charge de l’assuré. Etant un sinistre qui ne met pas en cause un tiers, la déclaration de bris de glace n’a pas d’influence dans le calcul du bonus-malus ni dans la majoration de prime. Cependant, l’assureur peut augmenter la prime, voire résilier son contrat, si l’assuré enregistre plusieurs bris de glace au cours d’une même année.